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17 avril 2016

"Les mots s'en mêlent", réunion du 7 avril 2016

lecture L et H

Les mots s’en mêlent : Réunion du jeudi 7 avril 2016

 

Réunion n°18 de notre club.

 

Jeanne PEHOURTICQ      

 

Qui je suis, de Charlotte Rampling

 

 À partir de photos retrouvées de sa famille, Charlotte Rampling raconte pourtant avec simplicité, justesse, en un dénuement poétique. Sa jeunesse, passée entre les garnisons britanniques et la France. Son père, vainqueur des jeux Olympiques de Berlin, puis brisé dans son élan. Sa mère, K héroïne d'un roman de Fitzgerald " . Sa soeur Sarah, disparue trop tôt. Avec la complicité de Christophe Bataille, Charlotte Rampling se livre, se cache, mêle les impressions, les souvenirs, les lieux, composant les multiples facettes d'un visage légendaire, inaccessible, familier.

Très émouvant.

 

Un bon jour pour mourir, de Jim Harrison

Road movie, un «  Jules et Jim à l’américaine », dit Jeanne.

Cuites, amour et dynamite, un amateur de pêche mélancolique, un ancien du Viêt-Nam et une jeune femme aux jambes interminables traversent l'Amérique des années soixante, unis par une " mission " folle et héroïque : faire sauter un barrage du Grand Canyon. Mais l'équipée sauvage de cet improbable trio va bientôt tourner à la gueule de bois carabinée !

" Véritable cow-boy de l'écriture, Jim Harrison nous arrive comme un don Quichotte d'outre-Atlantique qui réintroduit le plaisir d'une lecture simple mais fulgurante. "Le Monde

 

Josette ZIELEMAN

Les vies multiples d’Amory Clay, de William Boyd 

Finesse d’analyse sur la vie des femmes. Il écrit « je », c’est une femme qui raconte son histoire ( 1908-1983) ; on suit sa vie tout au long du livre, vie ponctuée de photos.

Au lendemain de la Première Guerre mondiale, Amory Clay, jeune bourgeoise anglaise, s'initie à Londres à la photographie. Lassée des portraits mondains, elle fréquente les milieux interlopes de Berlin, en rapporte des clichés sulfureux qui font scandale. Recrutée par un magazine de photomontage américain, elle s'installe à New York, où elle noue une amitié amoureuse avec un diplomate-écrivain français, puis convainc son patron et - amant - de créer un bureau à Londres qu'elle dirige. En 1936, lors d'une manifestation des fascistes d'Oswald Mosley, elle est passée à tabac, et est grièvement blessée. Séjour à New York à la veille de la guerre. Puis retour dans le Vieux Monde pour couvrir le Débarquement. Elle croise au milieu des ruines un bel officier et authentique lord écossais, Sholto, qu'elle épouse et suit dans son château. Deux jumelles naissent qui sèmeront la joie et le chaos. Abimé par la boisson et la culpabilité, Sholto meurt d'une crise cardiaque. Obligée de travailler, Amory renoue avec la photo et la notoriété au Vietnam puis se rend en Californie à la recherche de sa fille enrôlée dans une secte. Leurs retrouvailles virent au bain de sang. Septuagénaire, Amory vit recluse dans sa petite maison sur une île écossaise. Mélancolique et apaisée, elle revisite son parcours. Alors que la maladie gagne, elle envisage de se donner la mort.

« Quelle femme ! et Quel écrivain ! » dit Josette.

 

Cécile VERHAEGHE     

Les lumières de septembre, de Carlos Ruiz Zafón

Avait déjà lu, du même auteur Les cimetières des livres oubliés, celui-là est très différent.

1937. Au manoir de Cravenmoore, en Normandie, la jeune Irène et son frère Dorian arpentent pour la première fois les couloirs interminables, les pièces interdites peuplées de marionnettes et d'automates, tout un univers étrange et fascinant... Sous l'œil de leur mère, Simone, récemment embauchée comme femme de charge auprès du propriétaire des lieux, l'inventeur de jouets Lazarus Jann, les enfants redonnent vie à la vieille demeure. Mais leurs jeux et leurs rires réveillent bientôt quelque chose...
Une ombre maléfique, oubliée depuis vingt ans, qui ne demande qu'à faire à nouveau couler le sang...

 

Le retour, de Robert Goddard

1981. Tredower, en Cornouailles. A l’occasion du mariage de sa nièce, Chris est de retour dans le domaine que son grand-oncle Joshua a acquis entre les deux guerres. Au cours de la cérémonie, Nick, son ami d’enfance, surgit et affirme détenir la preuve que son père, exécuté pour avoir commandité le meurtre de Joshua en 1947, était innocent. Le lendemain, on retrouve Nick pendu. Chris décide alors de faire la lumière sur la mort de Joshua. Il est loin de se douter des dangers qu'il encourt en exposant la légende familiale à la lumière de la vérité.

Secret de famille.

La noirceur crasse des jalousies, des secrets honteux, de la duplicité et du chantage… La famille comme on l’aime, avec un cadavre dans le placard. Julie Malaure, Le Point.

Petite Poucette, de Michel Serres

Cécile n’a pas trop aimé.

Le monde a tellement changé que les jeunes doivent tout réinventer.Nos sociétés occidentales ont déjà vécu deux révolutions : le passage de l'oral à l'écrit, puis de l'écrit à l'imprimé. Comme chacune des précédentes, la troisième, tout aussi décisive, s'accompagne de mutations politiques, sociales et cognitives. Ce sont des périodes de crises. De l'essor des nouvelles technologies, un nouvel humain est né : Michel Serres le baptise «Petite Poucette» - clin d'oeil à la maestria avec laquelle les messages fusent de ses pouces. Petite Poucette va devoir réinventer une manière de vivre ensemble, des institutions, une manière d'être et de connaître... Débute une nouvelle ère qui verra la victoire de la multitude, anonyme, sur les élites dirigeantes, bien identifiées ; du savoir discuté sur les doctrines enseignées ; d'une société immatérielle librement connectée sur la société du spectacle à sens unique...

Ce livre propose à Petite Poucette une collaboration entre générations pour mettre en oeuvre cette utopie,

Professeur à Stanford University, membre de l'Académie française, Michel Serres est l'auteur de nombreux essais philosophiques et d'histoire des sciences, dont les derniers. Temps des crises et Musique ont été largement salués par la presse. Il est l'un des rares philosophes contemporains à proposer une vision du monde qui associe les sciences et la culture.

M. Serres va «  dans le sens du vent », dit-on. Suit une discussion sur l’intérêt de l’informatique, mais aussi le dictionnaire, le Bled et le Bescherelle…

Juste avant l’oubli, d’Alice Zeniter

Franck a rencontré Emilie il y a huit ans. Il est convaincu qu'elle est la femme de sa vie. Mais la jeune femme, thésarde, connaît une passion sans bornes pour l'écrivain policier Galwin Donnell, mystérieusement disparu en 1985. Elle se rend sur une petite île pour organiser un colloque qui lui est consacré. Franck compte l'y rejoindre et la demander en mariage. Mais rien ne se passe comme prévu.

Intéressée au départ, pas très «  emballée » après…

Josiane LUCIANI

La petite foule, de Christine Angot

Tendre, cynique, ou terriblement banal. Déroutant, pas de chûte. Banal est le mot, Josiane n’a pas accroché.

Ce sont des hommes, des femmes, ils sont jeunes, vieux, ou entre deux âges, riches, puissants, pauvres, ou ni l'un ni l'autre, Christine Angot les passe, en radiologue du genre humain, à son laser, croisant leurs similitudes et leurs différences, perçant à jour leurs caractères, leurs solitudes, leurs émotions. Avec "Le Parisien d'adoption", "La retraitée du textile", "Le grand dépressif" ou "Le client des grands hôtels", par exemple, ce sont autant de portraits d'une société française contemporaine qui se répondent, s'opposent, font miroir, suivant un travail de narration novateur. La petite foule est une oeuvre captivante, on se l'approprie, on se prend d'affection pour certains, on se moque de certains autres, car la plume de Christine Angot, toujours aussi libre, reflète de façon caustique, aimante ou amusée, mais précise et implacable, notre petit monde personnel.

Avant d’aller dormir, de S.J.Watson 

Déjà commenté lors d’une précédente réunion. Le film est décevant par rapport au livre. Elisa avait bien aimé également.

Grossir le ciel, de Franck Bouysse

Policier du terroir, dit Josiane, surprenant.

Les Doges, un lieu-dit au fin fond des Cévennes. C’est là qu’habite Gus, un paysan entre deux âges solitaire et taiseux. Ses journées : les champs, les vaches, le bois, les réparations. Des travaux ardus, rythmés par les conditions météorologiques. La compagnie de son chien, Mars, comme seul réconfort. C’est aussi le quotidien d’Abel, voisin dont la ferme est éloignée de quelques mètres, devenu ami un peu par défaut, pour les bras et pour les verres. Un jour, l’abbé Pierre disparaît, et tout bascule : Abel change, des événements inhabituels se produisent, des visites inopportunes se répètent. Un suspense rural surprenant, riche et rare.

Deux solitudes paysannes. Des secrets de famille comme une bombe à retardement. Les Cévennes, somptueuses et austères. On n'a pas fini d'en parler, le style Bouysse : charnel, racé. D’un rien, il fait un monde. Alain Léauthier, Marianne.

Beau roman, sombre, poignant. Léon-Marc Levy, La Cause littéraire

 

Annie LARANGÉ  

Profession du père, de Sorj Chalandon

Très dur. Enfant battu, mère sous la coupe du père. Le père mort, il écrit son histoire. Histoire racontée par un enfant. Très dur ! À la fin de sa vie, le père était interné. « Emile », l’enfant, deviendra restaurateur de tablaux, pour retrouver la beauté.

« Mon père a été chanteur, footballeur, professeur de judo, parachutiste, espion, pasteur d’une Eglise pentecôtiste américaine et conseiller personnel du général de Gaulle jusqu’en 1958. Un jour, il m’a dit que le Général l’avait trahi. Son meilleur ami était devenu son pire ennemi. Alors mon père m’a annoncé qu’il allait tuer de Gaulle. Et il m’a demandé de l’aider. 

Je n’avais pas le choix. 

C’était un ordre. 

J’étais fier. 

Mais j’avais peur aussi…

À 13 ans, c’est drôlement lourd un pistolet. » 

 

À la table des hommes, de Sylvie Germain.

Conte fantastique, se termine par un conte philosophique. Déroutant.

Son obscure naissance au coeur d'une forêt en pleine guerre civile a fait de lui un enfant sauvage qui ne connaît rien des conduites humaines. S'il découvre peu à peu leur complexité, à commencer par celle du langage, il garde toujours en lui un lien intime et pénétrant avec la nature et l'espèce animale, dont une corneille qui l'accompagne depuis l'origine. A la table des hommes tient autant du fabuleux que du réalisme le plus contemporain. Comme Magnus, c'est un roman hanté par la violence prédatrice des hommes, et illuminé par la présence bienveillante d'un être qui échappe à toute assignation, et de ce fait à toute soumission.

 

Autres lectures d’Annie :                         

Journal d’un vampire en pyjama, de Mathias Malzieu

 

A bien aimé. Ecrit de façon poétique.

 

La septième fonction du langage, de Laurent Binet 

 

A bien aimé également.

« A Bologne, il couche avec Bianca dans un amphithéâtre du XVIIe et il échappe à un attentat à la bombe. Ici, il manque de se faire poignarder dans une bibliothèque de nuit par un philosophe du langage et il assiste à une scène de levrette plus ou moins mythologique sur une photocopieuse. Il a rencontré Giscard à l’Elysée, a croisé Foucault dans un sauna gay, a participé à une poursuite en voiture à l’issue de laquelle il a échappé à une tentative d’assassinat, a vu un homme en tuer un autre avec un parapluie empoisonné, a découvert une société secrète où on coupe les doigts des perdants, a traversé l’Atlantique pour récupérer un mystérieux document. Il a vécu en quelques mois plus d’événements extraordinaires qu’il aurait pensé en vivre durant toute sa vie. Simon sait reconnaître du romanesque quand il en rencontre. Il repense aux surnuméraires d’Umberto Eco. Il tire sur le joint. »

Le point de départ de ce roman est la mort de Roland Barthes, renversé par une camionnette de blanchisserie le 25 février 1980. L'hypothèse est qu'il s'agit d'un assassinat. Dans les milieux intellectuels et politiques de l'époque, tout le monde est suspect...

À l’origine de nos amours, d’Erik Orsenna 

N’a pas aimé du tout !

« Un jour, je me suis remarié.

Le lendemain, mon père quittait son domicile. Entre les deux événements, personne dans la famille n’a fait le lien.

Et pourtant, mon frère est psychiatre.

J’avais ma petite idée mais j’ai préféré la garder pour moi. Mon père, je le connaissais mieux que personne. Pour une raison toute simple : nous avions divorcé ensemble. Lui de ma mère, moi de ma première femme. Lui le lundi, moi le mercredi, de la même fin juin 1975. Et rien ne rapproche plus qu’un divorce en commun. Alors je savais que les coups de tête n’étaient pas son genre. Il suivait des plans, toujours généreux dans leur objectif, mais le plus souvent déraisonnables. Cet été-là, nous avons commencé à parler d’amour, mon père et moi. Nous n’avons plus cessé. »

Erik Orsenna

 

Brigitte CAPP 

La vie, la mort, la vie, Louis Pasteur 1822-1895, d’Erik Orsenna  

 

Bouquin qui détend. Sous forme de documentaire, mais l’auteur y met sa patte, ses mots personnels.

Treize années durant, chaque jeudi après-midi, l'Académie française m'a offert le privilège d'avoir comme voisin le Prix Nobel de médecine, François Jacob.

Comme deux potaches, nous bavardions. Mon ignorance abyssale en biologie l'accablait.
C'est lui qui m'a donné l'idée de ce livre : "Puisque, par on ne sait quel désolant hasard, tu occupes le fauteuil de Pasteur, plonge-toi dans son existence, tu seras bien obligé d'apprendre un peu !"
Voici, racontés par un ignorant qui se soigne, quelques-uns des principaux mécanismes de la vie.
Voici mises à jour les manigances des microbes, voici dévoilés les sortilèges de la fermentation, voici l'aventure des vaccinations. Voici, bien sûr, la guerre victorieuse contre la rage.
Voici Marie : plus qu'une épouse, une complice, une organisatrice, une alliée dans tous les combats.
Voici un père qui a vu trois de ses filles emportées par la maladie à deux ans, neuf ans et douze ans. La mort ne lui aura jamais pardonné d'avoir tant fait progresser la vie.
Dans ce XIXe siècle assoiffé de connaissances, voici LE savant.

Réjouissant !

Intérieur nuit, de Marisha Pessl  

 

Bon polar 700pages. Très spécial.

Par une froide nuit d'octobre, la jeune Ashley Cordova est retrouvée morte dans un entrepôt abandonné de Chinatown. Même si l'enquête conclut à un suicide, le journaliste d'investigation Scott Mc Grath ne voit pas les choses du même oeil. Alors qu'il enquête sur les étranges circonstances qui entourent le décès, Mc Grath se retrouve confronté à l'héritage du père de la jeune femme : le légendaire réalisateur de films d'horreur Stanislas Cordova - qui n'est pas apparu en public depuis trente ans. Même si l'on a beaucoup commenté l'oeuvre angoissante et hypnotique de Cordova, on en sait très peu sur l'homme lui-même. La dernière fois qu'il avait failli démasquer le réalisateur, Mc Grath y avait laissé son mariage et sa carrière. Cette fois, en cherchant à découvrir la vérité sur la vie et la mort d'Ashley, il risque de perdre bien plus encore. Jouant avec les codes du thriller, incluant dans son récit des documents, photographies, coupures de journaux ou pages web, Pessl nous entraîne dans une enquête vertigineuse autour de Stanislas Cordova et de sa fille, deux êtres insaisissables attirés par l'horreur et le mal. L'inventivité de l'auteure et son goût indéniable pour les pouvoirs de la fiction font penser tour à tour à Paul Auster, Georges Perec, ou Jorge Luis Borges. Avec son style maîtrisé et ses dialogues incisifs, ce roman, sous l'apparence classique d'un récit à suspense, explore la part d'ombre et d'étrangeté tapie au cœur de l'humain.

 

Jean-Pierre BOCQUET 

 

Naissance d’un pont, de Maylis de Kérangal 

 

Style : peu de ponctuation.

Ce livre part d’une ambition à la fois simple et folle : raconter la construction d’un pont suspendu quelque part dans une Californie imaginaire à partir des destins croisés d’une dizaine d’hommes et femmes. Un roman-fleuve qui brasse des sensations et des rêves, des paysages et des machines, des plans de carrière et des classes sociales, des corps de métiers et des corps tout court. Prix Médicis 2010.

« A l’aube du second jour, quand soudain les buildings de Coca montent, perpendiculaires à la surface du fleuve, c’est un autre homme qui sort des bois, c’est un homme hors de lui, c’est un meurtrier en puissance. Le soleil se lève, il ricoche contre les façades de verre et d’acier, irise les nappes d’hydrocarbures moirées arc-en-ciel qui auréolent les eaux, et les plaques de métal taillées en triangle qui festonnent le bordé de la pirogue, rutilant dans la lumière, dessinent une mâchoire ouverte. »

Vision totale de notre monde actuel. Rivalités entre les opposants à la construction et les partisans de ce pont. Conflit entre les entreprises de BTP et les écolos du coin. D’une manière microscopique on va même dans les relations de couple…

Élisa DALMASSO 

 

Envoyée spéciale, de Jean Echenoz 

 

Très drôle et très jubilatoire, caricature de roman d’espionnage, léger ; l’auteur s’amuse aussi avec le lecteur.

Constance étant oisive, on va lui trouver de quoi s'occuper. Des bords de Seine aux rives de la mer Jaune, en passant par les fins fonds de la Creuse, rien ne devrait l'empêcher d'accomplir sa mission. Seul problème : le personnel chargé de son encadrement n'est pas toujours très bien organisé.

 

Titus n’aimait pas Bérénice, de  Nathalie Azoulai

 

Elisa a eu du mal à le finir. Annie Larangé également. Très bien écrit mais un peu tiré par les cheveux et lassant.

Nathalie Azoulai a eu envie d'aller y voir de plus près. Elle a imaginé un chagrin d'amour contemporain, Titus et Bérénice aujourd'hui, avec une Bérénice quittée, abandonnée, qui cherche à adoucir sa peine en remontant à la source, la Bérénice de Racine, et au-delà, Racine lui-même, sa vie, ses contradictions, sa langue. La Bérénice de Nathalie Azoulai veut comprendre comment un homme de sa condition, dans son siècle, coincé entre Port-Royal et Versailles, entre le rigorisme janséniste et le faste de Louis XIV, a réussi à écrire des vers aussi justes et puissants sur la passion amoureuse, principalement du point de vue féminin.

La nuit de feu, d’Éric-Emmanuel Schmitt

Découverte de Dieu, pas mal écrit, mais très moyen. Pas de grand enthousiasme !

« Je suis né deux fois, une fois à Lyon en 1960, une fois dans le Sahara en 1989. »
Une nuit peut changer une vie.

À vingt-huit ans, Éric-Emmanuel Schmitt entreprend une randonnée à pied dans le Sahara en 1989. Parti athée, il en reviendra croyant, dix jours plus tard.

Loin de ses repères, il découvre une vie réduite à la simplicité, noue des liens avec les Touareg. Mais il va se perdre dans les immenses étendues du Hoggar pendant une trentaine d’heures, sans rien à boire ou à manger, ignorant où il est et si on le retrouvera. Cette nuit-là, sous les étoiles si proches, alors qu’il s’attend à frissonner d’angoisse, une force immense fond sur lui, le rassure, l’éclaire et le conseille.

Cette nuit de feu ainsi que Pascal nommait sa nuit mystique va le changer à jamais. Qu’est-il arrivé ? Qu’a-t-il entendu ? Que faire d’une irruption aussi brutale et surprenante quand on est un philosophe formé à l’agnosticisme ?

Dans ce livre où l’aventure se double d’un immense voyage intérieur, Éric-Emmanuel Schmitt nous dévoile pour la première fois son intimité spirituelle et sentimentale, montrant comment sa vie entière, d’homme autant que d’écrivain, découle de cet instant miraculeux.

Prochaine réunion le jeudi 2 juin  2016  à 14heures.

 

lecteur peur

 

 

 

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