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10 janvier 2017

Réunion du 1er décembre 2016

Les mots s’en mêlent : Réunion du jeudi 1er décembre 2016

 

Réunion n°20 de notre club.

ABS : Cécile Migeotte, Marie Bastien, Sylvie Roland

 

Jeanne PEHOURTICQ     

 

      JLes bottes suédoises, Henning Mankell

 

Déjà commenté en octobre

Jeanne est allée voir « Une Vie », adaptation (très bonne) du roman de Maupassant, et se replonge donc dans la lecture de ce roman.

 

Brigitte CAPP

JL’Arabe du futur, tome 2, de Riad Sattouf (BD)

 

Né d'un père syrien et d'une mère bretonne, Riad Sattouf raconte dans L'Arabe du futur sa jeunesse au Moyen-Orient.
Dans le premier tome (1978-1984) le petit Riad était balloté entre la Libye, la Bretagne et la
Syrie. Dans ce second tome, qui couvre la première année d'école en Syrie (1984-1985), il apprend à lire et écrire l'arabe, découvre la famille de son père et, malgré ses cheveux blonds et deux semaines de vacances en France avec sa mère, fait tout pour devenir un vrai petit syrien et
plaire à son père.
La vie paysanne et la rudesse de l'école à Ter Maaleh, les courses au marché noir à Homs, les dîners chez le cousin général mégalomane proche du régime, les balades assoiffées dans la cité antique de Palmyre : ce tome 2 nous plonge dans le quotidien hallucinant de la famille Sattouf sous la dictature d'Hafez Al-Assad.

 JJ La mémoire des embruns, de Karen Viggers

Mary est âgée, sa santé se dégrade. Elle décide de passer ses derniers jours à Bruny, île de Tasmanie balayée par les vents où elle a vécu ses plus belles années auprès de son mari, le gardien du phare. Les retrouvailles avec la terre aimée prennent des allures de pèlerinage. Entre souvenirs et regrets, Mary retourne sur les lieux de son ancienne vie pour tenter de réparer ses erreurs. Entourée de Tom, le seul de ses enfants à comprendre sa démarche, un homme solitaire depuis son retour d'Antarctique et le divorce qui l'a détruit, elle veut trouver la paix avant de mourir. Mais le secret qui l'a hantée durant des décennies menace d'être révélé et de mettre en péril son fragile équilibre.
Une femme au crépuscule de sa vie, un homme incapable de savourer pleinement la sienne, une émouvante histoire d'amour, de perte et de non-dits sur fond de nature sauvage et mystérieuse.
  Absolument sublime. Gérard Collard, librairie La Griffe noire.

 

Elisa DALMASSO

Le mystère de la crypte ensorcelée, d’Eduardo Mendoza.

Polar assez classique qui l’a fait rire. Style délirant, plaisant. Critique de l’Espagne d’après Franco.

 

  Le roi de La Havane, de Pedro Juan Gutierrez

Chantre du " réalisme sale ", l'auteur de Trilogie sale de La Havane et d'Animal tropical élargit ici sa saga de la ville phare des Caraïbes. Dans la vieille ville, toute de décrépitude et d'idéaux disparus, un adolescent soupçonné de meurtre fait ses armes et apprend la vie. Plus rien ne lui importe, sinon la survie et la liberté. Ainsi deviendra-t-il " le roi de La Havane " tant son attirance, animale et fatale, pour la crasse, le sexe, est forte. Plus forte que lui. Une langue en feu d'artifice, un érotisme débarrassé de remords, un regard à la fois tendre et terriblement cynique sur le Cuba du castrisme crépusculaire : Pedro Juan Gutierrez laisse parler " la voix des sans voix " dans ce roman dérangeant, probablement l'une des grandes " expériences " de la littérature latino-américaine contemporaine.

 

 Dernière conversation avec Lola Faye, de Thomas H. Cook

Lorsque Lola Faye surgit devant Luke pour lui faire signer un de ses livres, il panique. Que lui veut cette femme, responsable à ses yeux du drame de sa jeunesse ? Luke allait partir pour l'université quand le mari jaloux de Lola a abattu son père. Ce meurtre a précipité la mort de sa mère dépressive et ruiné ses propres ambitions. Sa conversation avec Lola va éclairer le passé d'un jour nouveau...

 

Sylvie DUSSART

 JJManderley for ever, de Tatiana de Rosnay

Déjà commenté précédemment. Suit une discussion sur les adaptations cinématographiques

  JLes jardins du vent, d’Annie Degroote

Se passe à Bray-Dunes, La Panne…

De nos jours, entre Lille, Berk, Paris et Dunkerque, la quête éperdue d'un père pour retrouver son fils disparu, et l'histoire d'une seconde chance, d'une reconstruction.

JJJJ’aurais préféré vivre, de Thierry Cohen

Le 8 mai 2001, jour de ses vingt ans, Jeremy se suicide. Victoria, la femme qu'il aime, l'a rejeté.
Le 8 mai 2002, il se réveille près de Victoria, folle d'amour pour lui.
Est-il vraiment mort ?
Jeremy devient alors le spectateur d'une vie qui lui échappe. Une vie étrange, dans laquelle sa personnalité est différente, change, évolue, l'inquiète.
Au fil des jours et des réveils, Jeremy va dérouler le fil d'un destin qu'il n'a pas choisi... le sien.

J   L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa, de Romain Puértolas

On en a déjà parlé.

 

Anne-Marie ANDRIEUX

 

  J      Une héroïne américaine, de Bénédicte Jourgaud

Detroit. États-Unis, 1950. Brownie Wise, une femme au foyer américaine, fait prospérer les produits de la gamme Tupperware d’un certain Earl Tupper et change le quotidien des femmes. Un demi-siècle plus tard, Amelia Earhart, une jeune étudiante française exilée outre-Atlantique, bouscule le microcosme universitaire par sa liberté d’esprit.

Brownie et Amelia, deux femmes extraordinaires, à deux époques différentes, que le destin va réunir. Sauront-elles, ensemble et chacune à sa façon, bouleverser le monde sans sacrifier leur vie de femmes ?

La fosse aux louves, de Bertrand Carette

 

Virginie, mère célibataire convoitée, vit entourée de ses chevaux dans son vaste domaine de la Brenne. Elle est bientôt victime d'un complot ourdi par son oncle Antoine, un bon à rien. Coups bas, mensonges, accusation de meurtre et de captation d'héritage sont autant de stratagèmes pour tenter de spolier la jeune femme d'une propriété de plus de six cents cinquante hectares, avec fermes et étangs. Seule échappatoire possible pour Virginie dont le cœur, enfin, chavire : Tristan, concertiste international renommé...

 

Sylvie BORNAIS

A lu 2 romans policiers qu’elle a aimés, et un autre….

 

Deuil interdit, de Michael Connelly

 

Los Angeles, été 1988. Les tensions raciales sont au plus haut dans la Cité des Anges et Becky Verloren, une jeune métisse de seize ans, est retrouvée abattue d’un seul coup de feu tiré en pleine poitrine. À l’époque, les inspecteurs du LAPD concluent au suicide.

Dix-huit ans plus tard, Harry Bosch, affecté à l’unité des Affaires non résolues, reprend le dossier suite à une analyse ADN aux conclusions troublantes : la jeune métisse aurait été tuée par un suprématiste blanc

  JJ   Tout ce qu’on ne s’est jamais dit, de Celeste Ng

 

Lydia Lee, seize ans, est morte. Mais sa famille l'ignore encore...

Élève modèle, ses parents ont placé en elle tous leurs espoirs. Sa mère, Marylin, femme au foyer, rêve que sa fille fasse les études de médecine qu'elle n'a pas pu accomplir. Son père, James, professeur d'université d'origine chinoise, a tant souffert de sa différence qu'il a hâte de la retrouver parfaitement intégrée sur le campus.

Mais le corps de Lydia gît au fond d'un lac.

Accident, meurtre ou suicide ? Lorsque l'adolescente est retrouvée, la famille Lee, en apparence si soudée, va devoir affronter ses secrets les mieux gardés. Des secrets si longtemps enfouis qu'au fil du temps ils ont imperceptiblement éloigné ses membres, creusant des failles qui ne pourront sans doute jamais être comblées.

Suspense d'une rare efficacité. Mais ce livre qu'on garde en soi très longtemps est bien plus que cela. Celeste Ng aborde la violence de la dynamique familiale, les difficultés de communication, le malaise adolescent, avec une intensité exceptionnelle qui évoque l'univers de Laura Kasischke. En distinguant cette œuvre envoûtante comme l'un des meilleurs romans de l'année, les critiques anglo-saxons ont salué la naissance d'un écrivain majeur et fait le succès du livre, vendu à plus d'un million d'exemplaires.

 Pardonnable, impardonnable, de Valérie Tong Cuong

Histoire de famille, très bien écrit.

Un après-midi d'été, alors qu'il se promène à vélo sur une route de campagne, Milo, douze ans, chute et se blesse grièvement. Ses parents Céleste et Lino et sa grand-mère Jeanne se précipitent à son chevet. Très vite, chacun va chercher les raisons de l'accident. Ou plutôt le coupable. Qui était avec lui ce jour-là ? Pourquoi Milo n'était-il pas à sa table, en train de faire ses devoirs, comme prévu ? Tandis que l'angoisse monte autour de l'état de Milo resurgissent peu à peu les rapports de force, les mensonges et les petits arrangements qui sous-tendent cette famille. L'amour que chacun porte à l'enfant ne suffira pas à endiguer la déflagration. Mais lorsque la haine aura tout emporté sur son passage, quel autre choix auront-ils pour survivre que de s'engager sur le chemin du pardon ? Un roman choral qui explore la difficulté à trouver sa place au sein du clan, les chagrins et la culpabilité, mais aussi et surtout la force de l'amour sous toutes ses formes.

                                                                     

Ma part de gaulois, de Magyd Cherfi

Printemps 1981, dans une cité d'un "quartier" de Toulouse, un rebeu atypique qui s'idéalise en poète de la racaille escalade une montagne nommée "baccalauréat" : du jamais vu chez les Sarrasins. Sur la ligne incertaine et dangereuse d'une insaisissable identité, le parolier-chanteur de Zebda raconte une adolescence entre chausse-trape et croc en jambes, dans une autofiction pleine d'énergie et de gravité, d'amertume ou de colère, de jubilation et d'autodérision.

 La valse des arbres et du ciel, de Jean-Michel Guenassia

Jean-Michel Guenassia nous révèle une version stupéfiante de des derniers jours de Van Gogh. Et si le docteur Gachet n'avait pas été l'ami fidèle des impressionnistes mais plutôt un opportuniste cupide et vaniteux ? Et si sa fille avait été une personne trop passionnée et trop amoureuse ? Et si Van Gogh ne s'était pas suicidé ? Et si une partie de ses toiles exposées à Orsay étaient des faux ? Autant de questions passionnantes que Jean-Michel Guenassia aborde au regard des plus récentes découvertes sur la vie de l'artiste. Il trouve des réponses insoupçonnées, qu'il nous transmet avec la puissance romanesque et la vérité documentaire qu'on lui connaît depuis Le Club des incorrigibles optimistes.

 

Tropiques de la violence, de Nathacha Appanah

Il y a une immigration constante et tragique dont la presse française ne parle pas. Elle se déroule dans un coin de France oublié de tous, cette ancienne île aux parfums devenue peu à peu un lieu cauchemardesque : Mayotte. C'est là que Nathacha Appanah situe son roman : l'histoire de Moïse, enfant de migrant rejeté par sa mère parce que ses yeux vairons sont signe de malheur. Recueilli et élevé avec amour par Marie, une infirmière, Moïse se révolte quand il apprend la vérité sur ses origines et décroche de l'école. A la mort brutale de Marie, il tombe sous la coupe de Bruce et de sa bande de voyous, issus du ghetto de Mayotte. Il a 15 ans, se drogue, vole et se bat. Humilié, violé par Bruce, il le tue. Pour échapper à la vengeance des amis de Bruce, Moïse se jette dans l'océan au cours de son transfert au tribunal. Ce beau roman à l'écriture sensuelle et limpide est une polyphonie narrative parfaitement maîtrisée, qui donne voix aux différents protagonistes, qu'ils soient morts ou vivants. C'est aussi un réquisitoire contre la misère, un appel au secours pour cette île coincée entre pression migratoire et montée infernale de la violence.

 

Anny BOCQUET

 JJ  L’ombre des morts, de Danielle Thiery

 

Le commissaire principal Edwige Marion dirige à Paris la police des gares et des trains, un univers glauque et déprimant. Gare du Nord, l’assassinat d’un vieux truand au cours d’un transfert qu’elle supervise vire au cauchemar. Elle est mise en cause, l’IGS ne la lâche pas, ses troupes se délitent. Elle s’en moque. Plus rien, pas même sa fille adoptive Nina, ne compte pour elle à l’exception de cet homme, Victor, avec lequel elle vit un amour fou depuis quatre mois et qui a disparu, sans explication. Déboussolée, le commissaire Marion, au mépris de toutes les règles, décide de retourner au point de départ de son histoire avec Victor, plongeant ainsi dans l’univers des « transhumants », ces banlieusards qui avalent chaque jour des centaines de kilomètres.

 

Josiane LUCIANI

JJ     Les quatre saisons de l’été, de Grégoire Delacourt.

Cet été-là, Cabrel chantait Hors saison et tout le monde chantait Cabrel.
Cet été-là, sur la plage du Touquet, les corps se dévoilaient, les cœurs s'emballaient.
Cet été-là, sur les dunes immenses, se jouaient les destinées amoureuses de quatre couples, à l'âge des quatre saisons d'une vie.

L'été est-il toujours fatal aux histoires d'amour ?

Bouleversant et solaire, ce nouveau roman de Grégoire Delacourt retrace la trajectoire de nos blessures et nos élans les plus fous.

 On ne voyait que le bonheur, de Grégoire Delacourt.

Antoine, la quarantaine, est expert en assurances. Depuis longtemps, trop longtemps, il estime, indemnise la vie des autres. Une nuit, il s'intéresse à la sienne, se demande ce qu’elle vaut vraiment. Par une introspection sans concession, il nous entraîne alors au cœur de notre propre humanité, lui qui ne s’est jamais remis de son enfance, ballotté entre faux bonheurs et réelles tragédies. Plus pessimiste.

  Exilées, parcours de femmes, d’Elisa Dalmasso.

Témoignages de femmes exilées, restitués le plus sobrement possible. Femmes africaines. Les prénoms ont été changés pour les préserver d’éventuelles « retrouvailles » !

 

Marie-Christine BAUJARD

 JJ  La Légèreté, de Catherine Meurisse.

Très touchant dessins sobres, simples Très beau !

Dessinatrice à Charlie Hebdo depuis plus de dix ans, Catherine Meurisse a vécu le 7 janvier 2015 comme une tragédie personnelle, dans laquelle elle a perdu des amis, des mentors, le goût de dessiner, la légèreté. Après la violence des faits, une nécessité lui est apparue : s'extirper du chaos et de l'aridité intellectuelle et esthétique qui ont suivi en cherchant leur opposé la beauté. Afin de trouver l'apaisement, elle consigne les moments d'émotion vécus après l'attentat sur le chemin de l'océan, du Louvre ou de la Villa Médicis, à Rome, entre autres lieux de renaissance.

BD très riche, C’est la Beauté qui sauve !

  Marquons une prose, de Christine Vauchel

Poésie illustrée, très beau.

 

Cécile VERHAEGHE

 L’entente, de Philippe Wilst

Auteur régional (Hondschoote).L’Entente est une organisation de surdoués : les dons particuliers de ses membres semblent susciter bien des convoitises de la part des autorités de l'Etat. Jonathan s'interroge : pourquoi cet engouement si soudain ? Est-ce réellement lié à leurs dons ou plutôt, à ces fresques templières découvertes dans une cave de la capitale ?

  Qui veut la peau d’Otto Dafé ? de Justine Jotham.

Justine est agrégé de lettres, enseignante à Dunkerque.

Depuis trente ans, l’infâme dictateur Otto Dafé fait régner la terreur. Pour lui, les livres sont dangereux. Il a donc anéanti la littérature. Le peuple est devenu ignorant et triste. Un jour, le jeune Lazarillo découvre un mystérieux message de son oncle Don Quichotte : « LA PLUME EST LA LANGUE DE LAME. » Il en parle a son vieil ami Pangloss, un ancien libraire. Ce dernier voit en Lazarillo, celui qui va pouvoir l’aider a ressusciter les livres et les partager. Avec quatre amis du journal du college, Rouletabille, Sheherazade, Peter Pan et Némo, Lazarillo part en guerre contre Otto Dafé pour que le pays redevienne libre de penser, de lire et de s’ouvrir au monde.

 Le bal mécanique, de Yannick Grannec

 

Un soir de 1929, la prestigieuse école du Bahaus, à Dessau, a donné un bal costumé. C'était avant que les nazis ne dévorent l'Europe, c'était un temps où l'on pouvait encore croire au progrès, à l'Art et au sens de l'Histoire. Pendant ce bal, une jeune femme, Magda, a dansé, bu et aimé.
Quel rapport avec Josh Shors, animateur à Chicago d'une émission de téléréalité dont le succès tapageur mêle décoration d'intérieur et thérapie familiale ? Quel rapport avec son père, Carl, peintre oublié qui finit sa vie à Saint-Paul-de-Vence, hanté par les fantômes de la guerre de Corée et les mensonges d'une enfance déracinée ? Quel rapport avec Cornelius Gurlitt, cet homme discret chez qui on a découvert en 2012 la plus grande collection d'art spoliée par le IIIe Reich ? Quel rapport avec le marchand d'art Theodor Grenzberg, qui poursuit sa femme, Luise, dans la folle nuit berlinoise ? Quel rapport avec Gropius, Klee, Rothko, Marx, Scriabine, l'obsession de la résilience et Ikea ?
Un siècle, une famille, l'Art et le temps. Vous êtes invités au Bal mécanique.

La Déesse des petites victoires, du même auteur, est très bien également.

 

Annie LARANGE

  Le rouge vif de la rhubarbe, de Audur Ava Olafsdottir

1er roman qui incite au rêve sur cette terre islandaise.

La petite Agustina, à son habitude, est descendue seule sur la plage à l'aide de ses béquilles et la force de ses bras pour méditer sur l'inconstance de la vie. Il y a longtemps que sa mère, universitaire émérite partie explorer les espèces migratoires aux antipodes, l'a confiée à la bonne Nina, experte en confitures de rhubarbe, boudins au sang de mouton et autres délices. Avec pour père de substitution épisodique Vermandur le bricoleur au grand cœur, celui-là même qui vit accoucher en catastrophe la mère célibataire d'Agustina sur la banquette arrière de sa vieille automobile. Happée par son monde intérieur, Agustina fait bonne figure…Mais Agustina fomente elle aussi un grand voyage : l'ascension de la Montagne, l'élévation qui lui donnera assez de cœur au ventre pour accepter sa destinée.

 

 Bérézina, de Sylvain Tesson

"Il y a deux siècles, des mecs rêvaient d'autre chose que du haut-débit. Ils étaient prêts à mourir pour voir scintiller les bulbes de Moscou". Tout commence en 2012 : Sylvain Tesson décide de commémorer à sa façon le bicentenaire de la retraite de Russie. Refaire avec ses amis le périple de la Grande Armée, en side-car ! De Moscou aux Invalides, plus de quatre mille kilomètres d'aventures attendent ces grognards contemporains.

 

 

Josette ZIELEMAN

Passe son tour, présentera ses lectures la prochaine fois.

 

 

Jean-Pierre BOCQUET

A relu les Editoriaux de Camus.

Entre le 21 août 1944 et le 3 juin 1947, Albert Camus est rédacteur en chef et éditorialiste à Combat. Ses 165 articles signés, authentifiés, ou légitimement attribuables nous transmettent le témoignage lucide d'un journaliste conscient de ses responsabilités dans une époque où, au sortir de l'Occupation, il faut à la fois réorganiser la vie quotidienne et dessiner l'avenir de la France et de l'Europe. Sur de multiples sujets la politique intérieure ; l'épuration ; la politique étrangère ; les droits, les devoirs et le rôle d'une nouvelle presse ; la politique coloniale, et, en particulier, la nécessité de doter l'Algérie d'un nouveau statut, Camus informe et réagit. On entend dans ces textes la voix passionnée d'un écrivain dans l'histoire, épris de justice, de liberté et de vérité ; mais aussi obstinément soucieux d'introduire la morale en politique et d'exiger le respect de la dignité humaine.

 

La vie privée en péril, des citoyens sous contrôle, d’Alex Türk

 

 

L'essor fulgurant des technologies numériques, conjugué à leur sophistication de plus en plus grande, les rend chaque jour plus intrusives pour l'intimité de chacun. Dénonçant cette dégradation des libertés individuelles, déjà entamée avec l'informatisation des fichiers, Alex Türk soulève ici des questions tout à fait nouvelles : peut-on échapper à ce traçage généralisé, alors qu'on parle d’ « informatique ambiante » ? Au nom de la sécurité, ne sacrifie-t-on pas trop facilement la vie privée ? Que faire pour préparer nos enfants à l'exercice de leurs libertés fondamentales dans la société numérique ? Enfin, ce mouvement est-il irréversible ou avons-nous encore les moyens de l'encadrer ?

Convaincu que le respect de la vie privée est l'un des piliers de la démocratie, Alex Türk plaide pour un droit à l'opacité et lance un cri d'alarme : c'est la société tout entière qui doit se mobiliser rapidement. Avec la miniaturisation des systèmes, "viendra une époque où la question de savoir si l'on est fiché ou non, localisé ou non, pucé ou non, n'aura même plus de sens." Cette époque, c'est demain.

 

Prochaine réunion le jeudi 2 février  à 14heures.

 

 

2 février (chandeleur)

 

  

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