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29 novembre 2017

Rétrospective 2017

Rétrospective 2017
LECTURE PUBLIQUE Chacun le sait, les tyrannies s’empressent toujours de censurer, d’interdire, voire de brûler les livres. Pourquoi ? Parce que la lecture est une source infinie de réalités nouvelles à partir desquelles l’existence du lecteur sera ce...
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29 novembre 2017

Réunion du jeudi 5 octobre 2017

Les mots s’en mêlent : Réunion du jeudi 5 octobre 2017

 

Réunion n°24 de notre club.

ABS/ Excusées : Marie Bastien, Sylvie Bornais, Elisa Dalmasso, Sylvie Dussart, Cécile Migeotte, Annie Petit, Marie-Christine Baujard.

 

Après avoir donné des nouvelles des excusées, Anne-Marie Andrieux commence  la présentation des livres lus.

Anne-Marie ANDRIEUX 

  Un appartement à Paris, de Guillaume Musso

Seule la fin tient un peu en haleine…

  Maxime Chattam : Autre Monde 7 tomes

 « super histoire » ! a lu les 7 tomes, a adoré.  

Résumé du T 1 et critiques :

Personne ne l'a vue venir. La Grande Tempête : un ouragan de vent et de neige qui plonge le pays dans l'obscurité et l'effroi. D'étranges éclairs bleus rampent le long des immeubles, à la recherche de leurs proies, qu’ils tuent ou transforment... Après leur passage, Matt et Tobias se retrouvent sur une Terre ravagée, différente. Désormais seuls, ils vont devoir s’organiser. Pour comprendre. Pour survivre... à cet Autre-Monde.

On s’accroche aux héros comme si notre vie en dépendait. Entre Sa Majesté des mouches et Spielberg, un roman impressionnant. Marie Rogatien, Le Figaro Magazine.

On sent l’influence de Tolkien, voire de Jules Verne, dans cette saga où [...] Chattam jette les bases d’un monde fantastique, dans tous les sens du terme. Thierry Moreau, Télé 7 jours.

De Philippe Delerme : Journal d’un homme heureux : a trouvé cela «  quelconque »

 La vie secrète des arbres de Peter Wohlleben

N’a pas accroché mais son mari a aimé.

 

Jeanne PEHOURTICQ:

 Souviens-toi de moi comme ça, de Bret Anthony Johnston

Un 1er roman, très réussi !

Justin Campbell, onze ans, a disparu sans laisser de trace. Dans la cellule familiale livrée au chagrin et au désarroi, chacun cherche sa propre échappatoire : la mère, qui s’est prise de passion pour la protection des dauphins, passe ses journées dans un centre marin ; le père entame une liaison ; et Griff, le fils cadet, passe ses journées seul, à faire du skateboard dans la piscine à sec d’un motel abandonné ou à rendre visite à son grand-père qui tient un établissement de prêt sur gage.

Quatre ans plus tard, la police découvre Justin, séquestré par un pédophile, tout près de chez lui. Un miracle qui ne fait qu’accentuer les tensions au sein de la famille. Alors que ses parents se débattent avec la culpabilité de ne pas avoir su retrouver leur fils, Justin peine à surmonter son traumatisme. Et l’assignation à résidence du kidnappeur dans l’attente de son procès ne fait qu’accentuer les envies de vengeance du père, soulevant par là même la question de la justice et de la résilience.

Josette ZIELEMAN

A lu plusieurs livres qui l’ont déçue…

 La tresse, de Laetitia Colombani

Trois femmes, trois vies, trois continents. Une même soif de liberté.

Inde. Smita est une Intouchable. Elle rêve de voir sa fille échapper à sa condition misérable et entrer à l’école.
 Sicile. Giulia travaille dans l’atelier de son père. Lorsqu’il est victime d’un accident, elle découvre que l’entreprise familiale est ruinée.

Canada. Sarah, avocate réputée, va être promue à la tête de son cabinet quand elle apprend qu’elle est gravement malade.

Liées sans le savoir par ce qu’elles ont de plus intime et de plus singulier, Smita, Giulia et Sarah refusent le sort qui leur est destiné et décident de se battre. Vibrantes d’humanité, leurs histoires tissent une tresse d’espoir et de solidarité.

3 femmes qui à un moment de leur vie prennent une décision : « Je ne subirai pas »

Ce livre l’a « réconciliée avec la lecture !

 De Sophie Chauveau, Noces de charbon.

Une histoire dans l’histoire

Marie SZCZEPANIAK

De Ron Rash une terre d’ombre  Le monde à l’endroit

En a lu 3 du même auteur, les a tous trois aimés.

Dans la forêt, de Jean Hegland 

Rien n'est plus comme avant : le monde tel qu'on le connaît semble avoir vacillé, plus d'éléctricité ni d'essence, les trains et les avions ne circulent plus. Des rumeurs courent, les gens fuient. Nell et Eva, dix-sept et dix-huit ans, vivent depuis toujours dans leur maison familiale, au coeur de la forêt. Quand la civilisation s'effondre et que leurs parents disparaissent, elles demeurent seules, bien décidées à survivre. Il leur reste, toujours vivantes, leurs passions de la danse et de la lecture, mais face à l'inconnu, il va falloir apprendre à grandir autrement, à se battre et à faire confiance à la forêt qui les entoure, emplie d'inépuisables richesses.

Considéré comme un véritable choc littéraire aux États-Unis, ce roman sensuel et puissant met en scène deux jeunes femmes qui entraînent le lecteur vers une vie nouvelle.

La voleuse de livres de Markus Zusak

Leur heure venue, bien peu sont ceux qui peuvent échapper à la Mort. Et, parmi eux, plus rares encore, ceux qui réussissent à éveiller Sa curiosité.

Liesel Meminger y est parvenue.

Trois fois cette fillette a croisé la Mort et trois fois la Mort s'est arrêtée.

Est-ce son destin d'orpheline dans l'Allemagne nazie qui lui a valu cet intérêt ? Ou sa force extraordinaire face aux événements ? À moins que ce ne soit son secret... Celui qui l'a aidée à survivre et a même inspiré à la Mort ce joli surnom : la Voleuse de livres...

" Best-seller international, cette fable singulière envoûte par son audace et son originalité. " Questions de femmes

" Ironique et paradoxal, La Voleuse de livres appartient à ce genre hybride d'ouvrages destinés à la fois aux adolescents et aux adultes. " Le Monde des Livres

  L’enfant qui mesurait le monde, de Metin Arditi

Sur l'île de Kalamaki, Yannis, un enfant autiste, mesure chaque jour l'ordre d'arrivée des bateaux, les quantités pêchées, le nombre de clients du café Stamboulidis. Il cherche à capter l'ordre du monde. Un projet de construction vient diviser l'île et menacer l'équilibre. Mais il y a Eliot, un architecte américain qui étudie le Nombre d'Or. Une amitié bouleversante se noue entre l'homme et l'enfant.
Écrivain francophone d'origine turque, Metin Arditi est l'auteur de nombreux essais et romans. Il s'est vu maintes fois récompensé, notamment pour son roman Le Turquetto, lauréat du prix Jean-Giono. La Confrérie des moines volants et Juliette dans son bain sont disponibles en Points.
" Un beau roman grec, grave et sensible, dont un enfant est le roi. "
Le Point

 

Brigitte CAPP

 Les petites victoires, d’Yvon Roy

Comment dire à son fils tant désiré qu'il est le plus formidable des petits garçons malgré le terrible diagnostic qui tombe comme un couperet : autisme, troubles psychomoteurs, inadaptation sociale... C'est le combat que va mener ce père, resté uni à sa femme malgré leur séparation, pour transformer ensemble une défaite annoncée en formidables petites victoires.

Un amour exemplaire, Daniel Pennac et Florence Cestac

 Quand il était gosse, Daniel Pennac passait ses vacances à La Colle-sur-Loup, sur la Côte d'Azur. Soleil, figuiers et grande treille sous laquelle on joue à la pétanque. C'est là qu'avec son frère Bernard il fait la rencontre de Jean et Germaine : lui, grand chauve façon héron ; elle, maigre, rose et rieuse. Toujours de bonne humeur, ils intriguent avec leur joie de vivre. Pas d'enfants, pas de boulot, Jean et Germaine vivent un amour sans intermédiaire, un amour sédentaire, un amour exemplaire !

Quand sort la recluse, de Fred Vargas

Brigitte nous présente tous les personnages du commissariat atypique des romans de Fred Vargas, Adamsberg, Danglard et les autres.

Extrait :

« - Trois morts, c'est exact, dit Danglard. Mais cela regarde les médecins, les épidémiologistes, les zoologues. Nous, en aucun cas. Ce n'est pas de notre compétence.

- Ce qu'il serait bon de vérifier, dit Adamsberg. J'ai donc rendez-vous demain au Muséum d'Histoire naturelle.
- Je ne veux pas y croire, je ne veux pas y croire. Revenez-nous, commissaire. Bon sang mais dans quelles brumes avez-vous perdu la vue ?

- Je vois très bien dans les brumes, dit Adamsberg un peu sèchement, en posant ses deux mains à plat sur la table. Je vais donc être net. Je crois que ces trois hommes ont été assassinés.
- Assassinés, répéta le commandant Danglard. Par l'araignée recluse ? »

Beaucoup de péripéties, de rebondissements. Commentaires appuyés par Annie Larangé.

Josiane LUCIANI :

Les lectures de l’été : 3 romans d’Agnès Martin Lugand, Françoise Bourdin, Paula Hawkins ( La fille du train)

Avant toi, de Jojo Moyes

Auteur journaliste pendant 10 ans, puis se consacre à l’écriture.

Lou est une fille ordinaire qui mène une vie monotone dans un trou paumé de l’Angleterre dont elle n’est jamais sortie. Quand elle se retrouve au chômage, elle accepte un contrat de six mois pour tenir compagnie à un handicapé. Malgré l’accueil glacial qu’il lui réserve, Lou va découvrir en lui un jeune homme exceptionnel, brillant dans les affaires, accro aux sensations fortes et voyageur invétéré. Mais depuis l’accident qui l’a rendu tétraplégique, Will veut mettre fin à ses jours. Lou n’a que quelques mois pour le faire changer d’avis.

Poignant, tonique, émouvant nous dit Josiane.

 Après toi, la suite, est tout aussi passionnant.

  Le presbytère, d’Ariane Monnier  

1er roman. Glaçant !

Au début des années 1970, Balthazar Béranger s’installe avec sa jeune épouse, Sonia, dans une maison à la sortie d’un village. C’est un ancien presbytère, légèrement en retrait par rapport à la route, dont les belles fenêtres sont en partie cachées par un grand tilleul.

Balthazar est un jeune médecin qui entend faire de ses enfants des êtres véritables. Maintenus à l’écart d’un monde jugé néfaste pour leur développement et leur imagination, ces derniers sont initiés à la musique et à la morale pendant que leur mère ne résiste ni à la violence ni à la séduction de son mari.
Pantins impuissants soumis aux coups de leur père et à des exigences de plus en plus humiliantes, ils apprennent à se taire.

Le premier roman d’Ariane Monnier décrit une maison dont les pièces sont progressivement transformées en scène de spectacles cruels, où les portes entrouvertes laissent entendre, en sourdine, de terribles chuchotements. 

Cécile VERHAEGHE :

   Sorti de l’ombre, Pierre Zylawski

 

En mars 1982, dans la nuit du musée du Louvre, une triplette de surveillance traque une ombre qui s'en prend à des livres mondialement connus. Ombre et lumière s'affrontent tous les soirs. Au fil des nuits, le roman prend inévitablement la dimension d'un huis clos de plus en plus tendu, prenant, entièrement livré au suspense... Fort heureusement, les deux hommes et la jeune femme qui constituent cette équipe vont réussir à allier détermination et compétence, tout en conservant un humour véritablement rafraîchissant. Le dénouement, à ne jamais révéler à vos amis, en étonnera plus d'un. Un roman qui vous emmène au Louvre, un roman gai mais émouvant aussi.

Pierre Zylawski a participé à notre salon Théodolivres. Des ennuis de santé l’en ont empêché en 2016 et 2017.

Le tableau du Maître flamand, Arturo Perez Reverte 

Lors de la restauration d’un célèbre tableau en vue de sa vente, Julia, jeune restauratrice, découvre que le peintre a masqué une inscription : « qui a tué le chevalier ». Que veut dire cette inscription volontairement effacée par le peintre ? Julia va, pour retracer l’histoire de ce tableau, essayer de déchiffrer l’énigme. Mais un sort étrange et fatal semble anéantir ceux qui s’intéressent à cette œuvre.

Ce livre, devenu un Best Seller international, a reçu le grand prix de la littérature policière en 1993.

 La fille d’avant, de JP Delaney

Après un drame éprouvant, Jane cherche à tourner la page. Lorsqu'elle découvre le One Folgate Street, elle est conquise par cette maison ultra moderne, chef d'oeuvre de l'architecture minimaliste, parfaite. Mais pour y vivre, il faut se plier aux règles draconiennes imposées par son architecte, Edward Monkford, aussi mystérieux que séduisant. Parmi celles-ci : répondre régulièrement à des questionnaires déconcertants et intrusifs. Peu à peu, Jane acquiert une inquiétante certitude : la maison est pensée pour transformer celui qui y vit. Or elle apprend bientôt qu'Emma, la locataire qui l'a précédée et qui lui ressemble étrangement, y a trouvé une fin tragique.

Alors qu'elle tente de démêler le vrai du faux, Jane s'engage sur la même pente, fait les mêmes choix, croise les mêmes personnes... et vit dans la même terreur que la fille d'avant.

Annie LARANGE

 

 Au revoir là-haut en BD Pierre Lemaître et Christian Demetter

1919. Au sortir de la guerre, la société française peine à ménager une place aux anciens poilus devenus encombrants et les trafics les moins glorieux y vont bon train. Albert Maillard, modeste comptable, qui a sauvé la vie d'Édouard Péricourt, jeune fils de bonne famille, juste avant la fin des combats, tente de les faire vivre de retour à Paris. Édouard, défiguré, refuse de reprendre contact avec les siens et imagine une gigantesque arnaque à la nation pour tenter de renouer avec une vie, ailleurs. BD Ado Adulte

 Annie revient sur Quand sort la recluse  «  l’araignée violoniste »

  Sharko, de Franck Thilliez  

EXCELLENT ! d’après Annie et Jeanne

 

" Sharko comparait toujours les premiers jours d'une enquête à une partie de chasse.
Ils étaient la meute de chiens stimulés par les cors, qui s'élancent à la poursuite du gibier.
À la différence près que, cette fois, le gibier, c'était eux. "

Eux, c'est Lucie Henebelle et Franck Sharko, flics aux 36 quai des Orfèvres, unis à la ville comme à la scène, parents de deux petits garçons.

Lucie n'a pas eu le choix : en dehors de toute procédure légale, dans une cave perdue en banlieue sud de Paris, elle a tué un homme. Que Franck ignore pourquoi elle se trouvait là à ce moment précis importe peu : pour protéger Lucie, il a maquillé la scène de crime. Une scène désormais digne d'être confiée au 36, car l'homme abattu n'avait semble-t-il rien d'un citoyen ordinaire et il a fallu lui inventer une mort à sa mesure.
Lucie, Franck et leur équipe vont donc récupérer l'enquête et s'enfoncer dans les brumes de plus en plus épaisses de la noirceur humaine. Cette enquête autour du meurtre qu'à deux ils ont commis pourrait bien sonner le glas de leur intégrité, de leur équilibre, et souffler comme un château de cartes le fragile édifice qu'ils s'étaient efforcés de bâtir.

 

Fait froid dans le dos ! dit Annie

 

 De Jussi Adler Holson, Enquêtes du Département V : Selfies

Elles touchent les aides sociales et ne rêvent que d'une chose : devenir des stars de reality-show. Sans imaginer un instant qu'elles sont la cible d'une personne gravement déséquilibrée dont le but est de les éliminer une par une.

L'inimitable trio formé par le cynique inspecteur Carl Mørck et ses fidèles assistants Assad et Rose doit réagir vite s'il ne veut pas voir le Département V, accusé de ne pas être assez rentable, mettre la clé sous la porte. Mais Rose, plus que jamais indispensable, sombre dans la folie, assaillie par les fantômes de son passé...à condition que Rose, plus indispensable que jamais, ne se laisse pas assaillir par les fantômes de son propre passé...

 

  Virginie Despentes, Vernon Subutex

 

 

Reflet de la société.

Qui est Vernon Subutex ?

Une légende urbaine.

Un ange déchu.

Un disparu qui ne cesse de ressurgir.

Le détenteur d'un secret.

Le dernier témoin d'un monde révolu.

L'ultime visage de notre comédie inhumaine.

Notre fantôme à tous.

 
 Magistral et fulgurant. Une œuvre d'art. François Busnel, L'Express.

Dans cette peinture d'une France qui dégringole dans la haine et la précarité, Virginie Despentes touche au sommet de son art. Alexis Brocas, Le Magazine littéraire.

Une comédie humaine d'aujourd'hui dont Balzac pourrait bien se délecter. Pierre Vavasseur, Le Parisien.

 

 Sylvain Tesson, Sur les chemins noirs 

 

Extrait : 2014. "L'année avait été rude. Je m'étais cassé la gueule d'un toit où je faisais le pitre. J'étais tombé du rebord de la nuit, m'étais écrasé sur la Terre. Il avait suffi de huit mètres pour me briser les côtes, les vertèbres, le crâne. J'étais tombé sur un tas d'os. Je regretterais longtemps cette chute parce que je disposais jusqu'alors d'une machine physique qui m'autorisait à vivre en surchauffe. Pour moi, une noble existence ressemblait aux écrans de contrôle des camions sibériens : tous les voyants d'alerte sont au rouge mais la machine taille sa route. La grande santé ? Elle menait au désastre, j'avais pris cinquante ans en dix mètres. A l'hôpital, tout m'avait souri. Le système de santé français a ceci de merveilleux qu'il ne vous place jamais devant vos responsabilités. On ne m'avait rien reproché, on m'avait sauvé. La médecine de fine pointe, la sollicitude des infirmières, l'amour de mes proches, la lecture de Villon-le-punk, tout cela m'avait soigné. Un arbre par la fenêtre m'avait insufflé sa joie vibrante et quatre mois plus tard j'étais dehors, bancal, le corps en peine, avec le sang d'un autre dans les veines, le crâne enfoncé, le ventre paralysé, les poumons cicatrisés, la colonne cloutée de vis et le visage difforme. La vie allait moins swinguer. Il fallait à présent me montrer fidèle au serment de mes nuits de pitié. Corseté dans un lit étroit, je m'étais dit à voix presque haute : "si je m'en sors, je traverse la France à pied". Je m'étais vu sur les chemins de pierre ! Je voulais m'en aller par les chemins cachés, flanqués de haies, par les sous-bois de ronces et les pistes à ornières reliant les villages abandonnés. Il existait encore une géographie de traverse pour peu que l'on lise les cartes, que l'on accepte le détour et force les passages. Loin des routes, il existait une France ombreuse protégée du vacarme, épargnée par l'aménagement qui est la pollution du mystère. Une campagne du silence, du sorbier et de la chouette effraie. Des motifs pour courir la campagne, j'aurais pu en aligner des dizaines. Me seriner par exemple que j'avais passé vingt ans à courir le monde entre Oulan- Bator et Valparaiso et qu'il était absurde de connaître Samarcande alors qu'il y avait l'Indre- et-Loire. Mais la vraie raison de cette fuite à travers champs, je la tenais serrée sous la forme d'un papier froissé, au fond de mon sac..." Avec cette traversée à pied de la France réalisée entre août et novembre 2015, Sylvain Tesson part à la rencontre d'un pays sauvage, bizarre et méconnu. C'est aussi l'occasion d'une reconquête intérieure après le terrible accident qui a failli lui coûter la vie en août 2014. Le voici donc en route, par les petits chemins que plus personne n'emprunte, en route vers ces vastes territoires non connectés, qui ont miraculeusement échappé aux assauts de l'urbanisme et de la technologie, mais qui apparaissent sous sa plume habités par une vie ardente, turbulente et fascinante.

 Frappe-toi le cœur, Amélie Nothomb

 26è roman de l’auteur.

Présentation de l'éditeur :"Frappe-toi le coeur, c'est là qu'est le génie", Alfred de Musset. 

 Elle a réussi à placer sa marque de champagne, dit Annie !

 

 

 Le tour du monde du roi Zibeline, Jean-Christophe Rufin

 Trop dense, trop de choses dans un petit livre, pas mal, sans plus.

 

Anny BOCQUET

 Barbara Abel, l’instinct maternel 

 Richard et Jeanne Tavier jouent, depuis de nombreuses années, la comédie du bonheur parfait dans le milieu huppé qu'ils fréquentent. Leur agressivité et leur mépris sont renforcés par le fait qu'ils n'ont jamais pu avoir d'enfant. Edwige, la confidente de Jeanne, l'aide de son mieux en lui procurant conseils et tendresse. Un soir, celle-ci débarque chez elle et lui annonce que Richard s'est rompu le cou en tombant dans l'escalier. Edwige n'est pas dupe mais couvre son amie en l'assurant de son silence. À l'ouverture du testament, le notaire annonce à la veuve que Richard lègue sa fortune à une inconnue. Blessée et dépitée, Jeanne transforme son ressentiment en une boule de fiel qui lui fait perdre la raison. Décidée à retrouver la femme qui a hérité à sa place, elle a bien l'intention de la supprimer. Il se trouve que cette femme, ex maîtresse de Richard, est enceinte… S’y mêle une histoire d’héritage…

 

Jean-Pierre BOCQUET

 Romain Slocombe, Monsieur le commandant

Écrivain et académicien dans le Paris de l'avant-guerre, Paul-Jean Husson s'est désormais retiré dans une petite ville de Normandie pour se consacrer à son œuvre, émaillée d'un antisémitisme « patriotique ». Lorsque la guerre éclate et que son fils Olivier rejoint la France libre, il prend en charge la protection de sa belle-fille, Ilse, une Allemande aux traits aryens et à la blondeur lumineuse. Sa beauté fait surgir en lui un éblouissement bientôt en contradiction avec toutes ses valeurs, car il découvre qu'Ilse est juive, sans toutefois parvenir à brider l'élan qui le consume. Peu à peu, l'univers si confortable du grand écrivain pétainiste, modèle de bon bourgeois enkysté dans ses ambivalences, vacille. Les secrets de famille sortent comme autant de cadavres de leurs placards et à l'heure où son existence torturée est percée à jour par une Occupation aux effets ontologiques imprévisibles, seule une lettre adressée au commandant de la Kreiskommandantur peut permettre à Husson de sauver la face. C'est en salaud imaginaire que Romain Slocombe porte en lui une lettre jamais écrite, une lettre de délation ; il prouve ainsi que la part la plus vile de l'âme humaine ne trouve de meilleure place où se révéler que dans le genre épistolaire.

 Prochaine réunion le jeudi 7 décembre  à 14heures.

 Bonnes lectures d’ici là !!!

 

 

29 novembre 2017

Réunion du jeudi 1er juin 2017

Les mots s’en mêlent : Réunion du jeudi 1er juin 2017

 

Réunion n°23 de notre club.

ABS/ Excusées : Anne-Marie Andrieux, Marie Bastien, Sylvie Bornais, Brigitte Capp, Elisa Dalmasso, Sylvie Dussart, Josiane Luciani, Cécile Migeotte, Annie Petit, Sylvie Roland.

 

Après avoir donné des nouvelles des excusées, nous commençons par Jeanne pour la présentation des livres .

Jeanne PEHOURTICQ:

Pour Josiane LUCIANI :

Par amour, de Valérie Tong Cuong

Par amour est l’histoire de deux familles, originaires du Havre, prises dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale.

Comment vivre dans l’enfer de la guerre ? Comment ne pas se perdre ? Comment résister ? Comment protéger ceux qu’on aime et se protéger soi-même ?

La mort est là, partout : au détour d’une bombe, de la maladie, de l’insalubrité, des privations, des déportations…

Avec cette fresque envoûtante qui nous mène du Havre sous l’Occupation à l’Algérie, Valérie Tong-Cuong trace les destinées héroïques de gens ordinaires, dont les vies secrètes nous invitent dans la grande Histoire.

On avance dans le roman au travers du regard de chacun des personnages (hommes, femmes, enfants d’une même famille), sous la plume fluide et précise de l’auteur. À tour de rôle ils témoignent de ce qu’ils voient, de ce qu’ils vivent, de ce qu’ils ressentent. Les histoires des uns et des autres se croisent tenant le lecteur en haleine…

Ces cinq années de guerre vont les transformer mais ne tueront pas l’amour qui les unit.

 Les cygnes de la Cinquième Avenue, de Mélanie Benjamin

Dans les années 1950 les femmes les plus en vue de la société New Yorkaise sont surnommées les “Cygnes”. Certaines, connues pour leur élégance, font la une du magazine “Vogue”. C’est le cas de Barbara "Babe" Cushing Mortimer Paley qui incarne le style absolu de cette petite société de la gentry des beaux quartiers de la ville. Celle que l’on surnomme “Babe” se situe au sommet d’une pyramide à laquelle appartiennent les Stuyvesant, les Vanderbilt et les Roosevelt.

Babe Paley a beau être celle que tout le monde regarde, être formidablement riche et mariée à un homme à l’influence considérable, le magnat Bill Paley, elle vit enfermée dans une tour de solitude enveloppée par une brume d’élégance et de raffinement. Pourtant une rencontre va changer la vie de Babe, celle qu’elle va faire avec le fantasque et anti conformiste écrivain Truman Capote. C’est le coup de foudre entre ces deux êtres insaisissables et hors normes. D’un côté la plus fascinante des créatures New Yorkaise, de l’autre l’écrivain prodige et scandaleux qui rêvait d’une “gentry notoriety”. Babe Paley sera son sésame, la carte maitresse qui l’introduira dans tous les salons de cette société hyper select.
Melanie Benjamin nous propose une peinture à fois réaliste et terrible de cette relation entre ces deux êtres si différents et pourtant si complémentaires.

 Marie SZCZEPANIAK

  Le grand marin, de Catherine Poulain

 

Une femme rêvait de partir. De prendre le large. A Kodiak, en Alaska, elle trouve une place à bord d'un de ces bateaux qui pêchent la morue noire, le crabe et le flétan. Elle supporte l'humidité permanente, la fatigue, la peur, les blessures... Et puis, il y a les hommes. À terre, elle partage leur vie, en camarade. En attendant de rembarquer. C'est alors qu'elle rencontre le Grand Marin.

  Le dimanche des mères de Graham Swift

 Un jour par an, les domestiques de la noblesse dans les années 1920 avaient le droit à une journée de congé pour aller voir leur parents (leur mère... d'où le titre !) et cette domestique, sur les "ordres" de son amant va en profiter pour aller le retrouver, lui qui doit se marier avec une "bonne" fille de la noblesse un mois après. Mais les hasards de la vie vont faire que tout ne se passe pas comme prévu !

   Aphrodite et vieilles dentelles de Karin Brunk Holmqvist

Bon roman, amusant, sympa.

Tilda et Elida Svensson, 79 et 72 ans, célibataires, mènent une vie à la routine paisible. Elles font des confitures, vont à l'église et se couchent chaque soir exactement à la même heure. Pas de commodités à l'intérieur de leur maison vétuste : les toilettes sont au fond du jardin, l'eau est à tirer au puits. Tout change à l'arrivée d'un nouveau voisin, Alvar Klemens, ou plutôt de son chat : le félin est pris de frénésie sexuelle en mangeant une des plantes d'Alvar, que celui-ci entretient avec un engrais curieux. Et si elles tenaient avec ce produit l'occasion de s'offrir enfin des W.C. dignes de ce nom ? La révolution est décidée : les deux dames montent un business clandestin d'élixir aphrodisiaque...

   Les filles au lion, de Jessie Burton

La peinture est une sorte de prétexte pour tracer le portrait de deux femmes, séparées par le temps, mais assez proches par leur tempérament artiste (peinture et littérature) et par les barrières qui existent dans des sociétés où l'on accepte difficilement que les femmes aient au moins autant de talent que les hommes. Une situation compliquée par le manque de confiance qui en résulte. Les deux figures principales de Les filles au lion sont deux étrangères : l'une est anglaise dans l'Andalousie de 1936, l'autre vient de Trinidad et sa couleur noire ne passe pas inaperçue dans les rues de Londres, même à une époque, 1967, réputée pour ses accents libertaires. Roman sur l'émancipation féminine et sur les injustices de la notoriété artistique, entre autres, Les filles au lion fourmille de personnages secondaires caractérisés avec une grande précision.

 Josette ZIELEMAN

  Une vie après l’autre, de Kate Atkinson

 

11 février 1910 : Ursula Todd naît – et meurt aussitôt.

11 février 1910 : Ursula Todd naît – et meurt, quelques minutes plus tard, le cordon ombilical enroulé autour du cou.
11 février 1910 : Ursula Todd naît le cordon ombilical menace de l’étouffer, mais Ursula survit.
Ursula naîtra et mourra de nombreuses fois encore – à cinq ans, noyée ; à douze ans, dans un accident domestique ; ou encore à vingt ans, dans un café de Munich, juste après avoir tiré sur Adolf Hitler et changé ainsi, peut-être, la face du monde…

 
Démiurge, « grand horloger » romanesque, Kate Atkinson déplace ses pions avec maestria mais, avant tout, s’interroge sur cette infinité de petits riens qui jalonnent la folle aventure de la vie. Emmanuelle Giuliani, La Croix.

Trépidant, imaginatif et plein d’entrain. Christine Ferniot, Lire.

Une conteuse surdouée. Christophe Mercier, Le Figaro littéraire.

 Reconnaissance, de Pierre Péju

 "Un soir, dans un refuge de haute montagne, un mystérieux randonneur m'a fait don d'un bloc transparent qu'il prétendait être le "Cristal du Temps". Plus tard, au lieu de me remettre à la rédaction de mon roman, j'y ai plongé les yeux. Des moments de ma vie ont surgi en désordre : scènes banales ou incongrues, êtres perdus de vue, anecdotes auxquelles je n'aurais jamais repensé, comme la mise à mort d'un lapin, la folie d'une jeune plasticienne russe, un amnésique oublié, la femme qui voulait devenir un ange, les singes dans les ruines d'un temple khmer, les gosses cruels des rues du Caire. Fasciné, j'étais contraint de reconnaître - comme un homme admet être le père d'un enfant - que ces aventures invraisemblables, ces rencontres sans lendemain, étaient bien miennes. Le cristal m'en restituait chaque détail. Impitoyable, il m'infligeait aussi le souvenir de mes propres rêves et quelques images de mon avenir. Cette "vie réelle", j'ai voulu l'écrire. Ce vaste désordre s'est transmué en récits, histoires étranges et fragments romanesques. Explorateur en territoire dangereux, je racontais. Immense était ma reconnaissance envers le monde, sa variété, sa douleur et son énigme".

Pierre Péju est l’auteur de plusieurs livres aux Éditions Gallimard, dont Naissances, La petite Chartreuse (prix du Livre Inter 2003 ; porté à l’écran en 2005), Le rire de l’ogre (prix du Roman Fnac 2005), Cœur de pierre, La Diagonale du vide, et l’essai Enfance obscure (prix des Écrivains du Sud 2012).

 

  Ce que je ne pouvais pas dire, de Jean-Louis Debré

Succulent !!!

 

Esprit libre, indépendant, attaché aux valeurs républicaines, Jean-Louis Debré a pris position dans les débats les plus polémiques. Il revient sur neuf ans passés à la tête du Conseil constitutionnel. Rejet des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy, débats sur le mariage homosexuel et la taxe carbone, loi Hadopi... Le témoignage d'un " sage " sur les rouages de la République.

 

  L’aube le soir ou la nuit, de Yasmina Reza

  Elle a suivi N Sarkozy pendant sa campagne pour les présidentielles. Elle livre sa prise de notes.

 Marie-Christine BAUJARD

 

  Profession du père, de Sorj Chalandon

Mixage de roman et d’autobiographie.

On ne choisit pas ses parents et le hasard fait que l’on tombe parfois mal, voire très mal. Mais cela, l’enfant ne peut pas le comprendre car, pour lui, ses parents sont des dieux, des référents absolus, ceux qui définissent son monde et ses normes. Ce n’est qu’une fois adulte que celui ou celle qui aura connu une enfance perturbée pourra éventuellement comprendre s’il ou elle en a la force et si l’entourage favorise ce cheminement.

Que peut répondre le jeune Emile Choulans quand, à chaque rentrée scolaire, on lui pose inlassablement la question de la profession du père ?

Extrait : « Mon père disait qu'il avait été chanteur, footballeur, professeur de judo, parachutiste, espion, pasteur d'une Église pentecôtiste américaine et conseiller personnel du général de Gaulle jusqu'en 1958. Un jour, il m'a dit que le Général l'avait trahi. Son meilleur ami était devenu son pire ennemi. Alors mon père m'a annoncé qu'il allait tuer de Gaulle. Et il m'a demandé de l'aider.
Je n'avais pas le choix.

C'était un ordre.

J'étais fier.

Mais j'avais peur aussi...

À 13 ans, c'est drôlement lourd un pistolet. »

Annie LARANGE

  Arrête tes mensonges, de Philippe Besson

 

N’a pas trop aimé.

« Quand j'étais enfant, ma mère ne cessait de me répéter : " Arrête avec tes mensonges. " J'inventais si bien les histoires, paraît-il, qu'elle ne savait plus démêler le vrai du faux. J'ai fini par en faire un métier, je suis devenu romancier.

Aujourd'hui, voilà que j'obéis enfin à ma mère : je dis la vérité. Pour la première fois. Dans ce livre. »

  Culottées de Pénélope Bagieu, tome2

 

Sonita, rappeuse afghane et exilée militante ; Thérèse, bienfaitrice des mamies parisiennes ; Nellie, journaliste d'investigation au XIXe siècle ; Cheryl, athlète marathonienne ; Phulan, reine des bandits et figure des opprimés en Inde... Les Culottées ont fait voler en éclat les préjugés. Quinze nouveaux portraits drôles et sensibles de femmes contemporaines qui ont inventé leur destin.

  Pars vite et reviens tard, de Fred Vargas

 

A Paris, Joss, crieur de profession, déclame pour les habitants leurs petites annonces... et de mystérieux messages en ancien français. Pendant ce temps ; le commissaire Adamsberg reçoit une jeune femme s'inquiétant de l'apparition de dessins énigmatiques sur les treize portes de son immeuble. Entre ces messages et ces dessins : un, deux... puis cinq cadavres morts par strangulation et recouverts de charbon de bois. La presse s'empare de l'événement ; s'installe alors la peur de la peste noire... Pour son septième roman, Pars vite et reviens tard, Fred Vargas a obtenu le prix des libraires en 2002.

  L’armée furieuse, de Fred Vargas

Avec sa petite blouse à fleurs et son air timide, Valentine Vendermot et son histoire de fantômes ne sont pas de taille à mobiliser une brigade parisienne. Pourtant, le commissaire Adamsberg a très envie de s'intéresser à cette chevauchée nocturne dans le bocage normand. Il délègue l'enquête en cours et se rend sur les lieux : Ordebec, son église, son bistrot, son chemin de Bonneval, ses crimes atroces.

  Le retour du professeur de danse, Henning Mankell

 HM dénonce la collaboration de la Suède avec les Nazis.

Le jeune policier Stefan Lindman est sous le choc : il vient d'apprendre qu'il a un cancer, et que son ancien collègue Herbert Molin a été torturé mort. Pour tromper son angoisse, il part à l' autre bout de la Suède enquêter sur le meurtre de Molin. Que signifient les traces sanglantes sur le parquet, comme si le tueur avait dansé un tango avec le corps de sa victime ? Les ombres d'un passé très noir se réveillent. Elles ont frappé, et vont frapper encore. Mais Stefan n'a plus rien à perdre...

  Dans l’ombre, d’Analdur Indridason

 

Un représentant de commerce est retrouvé dans un petit appartement de Reykjavik, tué d'une balle de Colt et le front marqué d'un "SS' en lettres de sang. Rapidement les soupçons portent sur les soldats étrangers qui grouillent dans la ville en cet été 1941.

Deux jeunes gens sont chargés des investigations : Flovent, le seul enquêteur de la police criminelle d'Islande, ex-stagiaire à Scotland Yard, et Thorson, l'Islandais né au Canada, désigné comme enquêteur par les militaires parce qu'il est bilingue.

L'afflux des soldats britanniques et américains bouleverse cette île de pêcheurs et d'agriculteurs qui évolue rapidement vers la modernité. Les femmes s'émancipent. Les nazis, malgré la dissolution de leur parti, n'ont pas renoncé à trouver des traces de leurs mythes et de la pureté aryenne dans l'île. Par ailleurs on attend en secret la visite d'un grand homme.

Les multiples rebondissements de l'enquête dressent un tableau passionnant de l'Islande de la "Situation', cette occupation de jeunes soldats qui sèment le trouble parmi la population féminine. Ils révèlent aussi des enquêteurs tenaces, méprisés par les autorités militaires mais déterminés à ne pas se laisser imposer des coupables attendus.

Annie a beaucoup aimé…

 

Anny BOCQUET

 

 

    Le jour de ma mort Ludovic Bertin

Se passe à Malo… Ludovic Bertin est un jeune auteur qui publie chez Ravet-Anceau ( comme Jean-Pierre) . Il sera encore une fois présent à Théodolivres. Il est prof de lettres.

Alors que la neige paralyse la région dunkerquoise, une affaire étonnante monopolise le capitaine Desrozeux et le lieutenant Cyran : un corps momifié découvert dans le sous-sol d'une villa malouine, sans doute là depuis une dizaine d'années. Ce sont les locataires des étages supérieurs qui, alertés par une odeur de gaz, ont prévenu les pompiers. Le « Desséché », comme le surnomme la police, semble être Louis Verbrugghe, le propriétaire. Autre fait surprenant, le tuyau de gaz a été volontairement saboté. Quelqu'un a voulu avertir les autorités de la présence du corps. Mais qui ? Et pour quelle raison ? Pour Cyran, l'enquête se corse lorsque l'attirante journaliste Pétronille Vanbleu s'en mêle. Difficile alors de rester concentré. Pourtant, un mort l'attend.

 

     La mort à marée basse, de Pieter Aspe

Pieter Aspe, auteur belge , de Bruges…

Non loin de Bruges, sur l’immense plage qui sépare les stations balnéaires de Zeebrugge et de Blankenberge, un cadavre est découvert, enterré dans le sable. Seule sa tête dépasse, ou plutôt ce qui a échappé à la voracité des mouettes. Van In est chargé d’enquêter mais il doit le faire en coopération avec un inspecteur de la Police judiciaire. Et cela ne plaît pas vraiment à l’irascible commissaire. D’autant qu’il ne veut pas lâcher une autre enquête, pour viol, dont la victime est la fille d’un notable de la ville. Contrefaçon, corruption, chantage sexuel… les turpitudes de la Belgique n’ont pas de secret pour l’incorruptible flic de Bruges aux méthodes peu orthodoxes mais diablement efficaces.

A Bruges, le commissaire Van In s'occupe du cas de Miriam Dobbeleare, une adolescente victime de viol. Mais l'affaire tourne court, la jeune fille ne porte pas plainte, incitée au silence par son père, un huissier très connu de la ville qui craint pour sa réputation. Contrarié, Van In enquête tout de même, alors qu'il est chargé d'une affaire de meurtre. Sur la plage entre Zeebruge et Blankenberge, un promeneur matinal a découvert un corps ensablé, la tête dévorée par les mouettes. En collaboration (forcée) avec la PJ, Van In et son bras droit, Versavel, remontent une piste qui implique quelques notables de leur bonne ville de Bruges.

Pour sa septième enquête, Van In ne sort pas des sentiers balisés par Pieter Aspe : corruption, chantage, sexe et magouilles dans la bonne société brugeoise …

 

     L’héritage occulte, de Steve Berry

Cotton Malone à la poursuite du secret d'Abraham Lincoln...

1863, Washington D.C. L'issue de la guerre de Sécession est incertaine. Afin de s'assurer du soutien des mormons face aux confédérés, le président Abraham Lincoln confie à leur leader un secret d'État qu'il tient d'un document transmis de président en président depuis George Washington.
2013, frontière de la Suède et du Danemark. Cotton Malone, en mission pour les services secrets, doit récupérer un important témoin – un puissant homme d'affaires mormon qui dispose d'informations susceptibles de déstabiliser les États-Unis...

Quel est l'enjeu caché de la guerre de Sécession ? Que contient ce fameux dossier qui, depuis Georges Washington, passe d'un président à l'autre ? L'Histoire n'a manifestement pas fini de révéler tous ses secrets...

J’ai eu un peu de mal à « entrer dedans » … Mais après je ne l’ai plus lâché. C'est remarquablement ficelé, réalité et fiction tellement bien mêlées qu'à la fin on se demande si ce n'est pas réel …Cela pourrait l'être.

Cécile VERHAEGHE :

 

  Une fille parfaite, de Mary Kubica

 

La narration qui passe d'un personnage à l'autre, et varie même dans le temps (avant/après) sans pour autant nous perdre (vraiment tout reste clair), c'est une façon intéressante de dévoiler les éléments au fur et à mesure pour maintenir le suspense jusqu'au bout.

C'est l'histoire de Mia professeur d'art plastique. Alors que son petit ami lui " pose un énième lapin " dans un pub, elle rencontre un homme, qui bouleversera sa vie à tout jamais.

Chaque chapitre éclaire le roman à " trois voix " : Celle d'Eve, la mère de Mia, celle de Gabe Hamilton ( l'inspecteur en charge de l'enquête) et enfin celle de Colin, le kidnappeur de Mia
Livre d'amour, chargé d'émotions, d'événements époustouflants, thriller psychologique aussi...

 

  Tout n’est pas perdu, de Wendy Walker

 

 

Alan Forrester est thérapeute dans la petite ville cossue de Fairview, Connecticut. Un jour, il reçoit en consultation une jeune fille, Jenny Kramer, qui présente des troubles inquiétants. Celle-ci a reçu un traitement post-traumatique afin d'effacer le souvenir d'une abominable agression dont elle a été victime quelques mois plus tôt. Mais si son esprit l'a oubliée, sa mémoire émotionnelle est bel et bien marquée.
Bientôt tous les acteurs de ce drame se succèdent dans le cabinet d'Alan, confiant leurs pensées les plus intimes, laissant tomber le masque, et faisant apparaître les fissures et les secrets de la ville aux apparences si tranquille...

" Roman coup de poing sur la manipulation psychologique et les mécanismes de la mémoire. " M, Le magazine du Monde

   Un parfum de rose, de Jean Siccardi

 

En Provence, au début du XXe siècle, le destin tragique des jumelles Rabuis, cruelles et ambitieuses, dans l'univers des producteurs de la rose de mai.

Hélène et Elvire, jumelles rousses comme le feu et l'orge, sont filles de forgeron. Marquées par les brimades subies dans leur enfance – à l'école on ne leur pardonnait pas d'être nées pauvres –, elles décident d'user de leur beauté et de leur intelligence pour réussir. Elvire se fait embaucher chez Albert Maillan, le principal producteur de roses du pays. Dans son laboratoire, il cherche à percer les mystères de cette fleur fascinante. Ambitieuses, Elvire et Hélène imaginent une machination diabolique...

   Mala Vida, de Marc Fernandez

 

 

De nos jours en Espagne. Alors que les nostalgiques de Franco ont remporté les élections, une série de meurtres est perpétrée : un homme politique, un médecin, une religieuse... Diego Martin, journaliste de radio, découvre vite que l'affaire dépasse le simple fait divers. Son enquête le mènera au plus près d'un scandale national, au coeur des secrets les plus honteux de l'ère Franco, dans une Espagne toujours hantée par son histoire récente.

Excellent roman d’investigation avec une affaire policière qui revient sur le scandale des enfants volés du franquisme, l’avènement du Partido Popular de Rajoy, les scandales impliquant des élus, l’impunité de mise en Espagne, la purge à la télé, le retour aux valeurs d’antan. Puis la situation dramatique économique et sociale de l’Espagne, les blessures de l’histoire qui ne se sont jamais fermées, le silence des espagnols et un pays qui a laissé une mafia organiser pendant des décennies un trafic d’enfants qui lui a rapporté des millions.

 

Jean-Pierre BOCQUET

 

   Le livre noir du communisme : crimes, terreur, répression, collectif

Comment un idéal d'émancipation, de fraternité universelle, se retourna-t-il au lendemain même d'octobre 1917 en doctrine de la toute-puissance de l'Etat, pratiquant la discrimination systématique de groupes sociaux ou nationaux entiers, recourant aux déportations de masse et trop souvent aux massacres gigantesques ? Quatre-vingts ans après le coup d'Etat bolchevique, une équipe d'historiens et d'universitaires a entrepris, continent par continent, pays par pays, de dresser le bilan le plus complet possible des méfaits commis sous l'enseigne du communisme : les lieux, les dates, les faits, les bourreaux, les victimes. Le Livre noir du communisme a suscité dès sa parution un débat qui a traversé nos frontières. C'est sur une tragédie planétaire, le premier livre de référence. " C'est pour la première fois en un seul volume un panorama international complet du communisme dans toute son étendue géographique et chronologique. ", Jean-François Revel, Le Point.

 " Le Livre noir [...] éclaire d'une lumière noire le totalitarisme le plus durable de notre siècle. C'est une lecture éprouvante et nécessaire. ", Bruno Frappat, La Croix. " Lisons-le en silence, en imaginant la réalité de ce qu'il nous dit [...] sur la réalité engendrée par une utopie mortifère qui a exploité le meilleure et le pire de l'être humain. ", Jacques Amalric, Libération.

 La nuit d’Autun, de Janine Bouissounouse

 

Communisme, Résistance, guerre 1939-1945…

 

   Teacher man, de Frank Mc Court

 

Une vie d’enseignant…

Suite et fin de la trilogie des Mémoires de Frank McCourt. Après son enfance irlandaise, sa jeunesse américaine, il nous raconte son parcours chaotique et cocasse dans les méandres de l'enseignement, face à un public redoutable : ses élèves.

Après le phénoménal succès des Cendres d'Angela et de C'est comment l'Amérique ?, Frank McCourt clôt la trilogie de ses Mémoires et nous offre un portrait de l'artiste en jeune prof dans le New York des sixties, plein de verve, de passion et d'émotion.
Après avoir usé ses talents dans nombre de petits boulots hautement improbables, Frank McCourt se décide à utiliser son diplôme d'enseignant. Premier poste : un lycée technique de Staten Island.
Premiers élèves : des fauves.
Face à ces jeunes monstres, quelle attitude adopter ? Les punir ou les laisser macérer dans leur bouillon d'inculture ?
Au risque de fâcher sa hiérarchie, Frank choisit la ruse. Les élèves font des batailles de sandwichs ? Il les attrape au vol et les mange. Ils n'apportent jamais de mots d'excuses pour leurs retards ? Il y voit une occasion de leur enseigner l'écriture en leur faisant rédiger les excuses d'Ève ou de Judas. Ils n'écoutent pas en cours ? Il les intrigue, les étonne, les subjugue grâce à des anecdotes sur son enfance irlandaise, histoires passionnantes qui vont captiver les élèves les plus rétifs et bouleverser des générations de lecteurs du monde entier.

 Prochaine réunion le jeudi 5 octobre  à 14heures.

 Rappel : Théodolivres, notre salon du livre,  le 8 octobre salle Itsweire ! Voir le blog pour + d’infos…

http://theodolivres.canalblog.com/

 

Bonnes lectures d’ici là !!!

 

Théodolivres.
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