CONCOURS DE NOUVELLES à Théodolivres
Règlement du concours de nouvelles
Article 1
A l’occasion du salon du livre du 11 octobre 2015, le service lecture publique de la ville de Téteghem organise un concours de nouvelles.
Article 2
Ce concours gratuit est réservé aux visiteurs du salon, à l’exception des organisateurs et des membres du jury. Les personnes intéressées retireront ce jour-là le règlement contre inscription sur une feuille prévue à cet effet et remise d’un numéro pour l’envoi des productions.
Ce concours comportera une catégorie jeunes (de 10 à 16 ans) et une catégorie adultes (plus de 16 ans).
suite du règlement et inscription le 11 octobre sur place ...
Sandrine BERTHIER-LECLEIRE
Née en 1972 à Dunkerque, Sandrine Berthier-Lecleire est issue d'une famille où le mot LIVRE s'écrit en majuscules. Elle se passionne très tôt pour la littérature. Les grands auteurs tels Zola, Sepulveda et Maupassant, mais aussi Conan Doyle, A. Christie et H. Coben sont ses livres de chevets. De formation littéraire (il ne pouvait en être autrement), Sandrine a passé une licence de Lettres Modernes à l'université de Dunkerque avant d'entamer une formation de professeur des écoles. Aléas de la vie obligent, elle quitte le Nord et part travailler dans un collège d'Eure-et-Loir, où sa famille s'établit dans la banlieue de Chartres. Après avoir abandonné l'Education Nationale, elle devient analyste financière. Mère de deux filles, elle occupe son temps libre entre la généalogie, l'association des parents d'élèves, la lecture et l'écriture. Encouragée par l'écho qu'elle en reçoit, elle se lance dans l'écriture de nouvelles et romans policiers. L'un de ses premiers opus est couronné en 2009 au Salon du livre de Coudekerque-Branche, ce qui lui permet d'être éditée. Ses personnages, ainsi que les lieux des intrigues, s'inspirent de son Nord natal. Les noms sont souvent tirés de sa propre généalogie.
Daniel Bourdon, parrain du salon.
Major de police âgé de 52 ans, DANIEL BOURDON, fils de mineur, qui a grandi entre les corons et les cités, est un pur produit de la Sécurité publique. Il intègre la Brigade anti-criminalité en 1984 pour devenir ensuite l'un de ses plus hauts responsables. Son terrain de chasse est surtout le monde de la nuit, où il a opéré à près de 7 000 arrestations.
Daniel Bourdon, a écrit les dernières heures de Diana ( Voix Du Nord du15/11/2014, extrait)
S’il reste à distance de la presse, il a accepté un entretien avec La Voix du Nord, parce que « c’est chez lui ». Fils de mineur de Bruay, Daniel Bourdon vit au Touquet. Ce livre, c’est, dit-il, « ce qu’un flic peut ressentir sur une intervention de ce type ».Il lui a fallu prendre du recul après cette nuit du 31 août 1997, et il a attendu la retraite pour s’y mettre. Et puis, écrire sur Lady Diana, « c’était chasse gardée. Si j’avais écrit en activité, j’étais un homme mort ». Ça en dit long sur la tension du drame.
Daniel Bourdon aura passé presqu’un an à recueillir les témoignages de ses collègues, et effectuer des recherches. Il aurait pu écrire dès le lendemain, mais son respect pour cette « haute personnalité » auprès de laquelle il a été envoyé à l’hôpital de la Salpêtrière afin de protéger son intimité des paparazzis, l’a emporté. Il raconte qu’il n’a su qui était cette personnalité qu’une fois arrivé sur les lieux, son rôle de policier se mêlant aux sentiments d’un homme dont la première épouse est décédée dans un accident de la route.
Ébranlé
Daniel Bourdon a été ébranlé. Il soutient que Diana n’aurait pas dû mourir, pas ce soir-là. Si seulement elle avait mis sa ceinture, elle aurait été blessée, même grièvement, mais ne serait pas morte. Il a vu les rapports médicaux qui confirment. Il a voulu détailler l’accident dans ce livre, pour expliquer qu’un attentat était impossible.
Quelques minutes après l’accident, c’était déjà trop tard. « Je l’ai vu entrer vivante, sortir morte », témoigne-t-il. Il a eu quinze minutes, seul avec elle. Il se demande encore comment il est arrivé là. « Chacun sait où il était lors du 11 septembre, lors de l’assassinat de Kennedy. Pour Diana, c’est pareil. » Il confie que la réalisation d’un documentaire télévisé est en cours de négociation.
- FLAG, 25 ans et 7 000 interpellations à la brigade anticriminalité, mai 2012, éditions de La Martinière.
- Diana, cette nuit-là, août 2015, éditions Michel Lafon
DIANA - CETTE-NUIT-LÀ
DANIEL BOURDON
« C’était il y a dix-sept ans. Cette nuit-là, j’y étais : dans le couloir où elle était encore vivante, puis seul avec elle dans la chambre mortuaire. C’est pourquoi depuis, on me présente ainsi : “celui qui a accompagné la princesse pour son dernier voyage.” Mais jusqu’ici, je n’en avais jamais parlé. Même si les images restaient gravées en moi, je voulais d’abord prendre du recul par rapport à cette tragédie. Loin du battement médiatique et de l’enquête officielle, je souhaitais recueillir le sentiment de mes collègues dans la brigade, retourner sur les lieux du drame, humer l’air, comprendre qui elle était et avec qui elle se trouvait. C’est ce que j’ai fait, pendant des années… Près de vingt ans de réflexion, d’archivage, et surtout de silence. Une enquête personnelle qui sommeille…
Pourtant, parfois, la nuit je me réveille et je pense à elle. Je la revois telle qu’elle m’est apparue sur la civière. J’entends son faible souffle. Ses veines sont encore gorgées de sang, les paupières s’ouvrent puis se ferment, son cœur bat. Elle vit. Elle ne veut pas mourir. Pas ce soir. Pas maintenant. Elle va se réveiller. Me parler. Se lever…
Et je me refais alors le film de sa dernière nuit sur terre. »
- à paraître: Coeur de flic
Christine Desrousseaux
Née en 1952 à Tourcoing, Christine Desrousseaux a enchaîné les petits boulots avant de s'installer à Lille et de travailler en tant que conceptrice-rédactrice dans une agence de publicité. Elle pratique la lecture à voix haute dans le cadre de l’association lilloise La bocca. Dans ses préférences en littérature noire, on peut citer Patricia Highsmith, Kate Atkinson, Pete Dexter, Robin Cook, Dennis Lehanne…
Après avoir publié des livres animaliers pour enfants et des nouvelles, Christine Desrousseaux s’est consacrée à l’écriture de romans policiers.
En 2000, Arrivée de la pluie par l’ouest, son premier roman, paraît aux éditions Climats : « Une intrigue au déroulement éprouvant servie dans une langue sèche et sûre. » Le Figaro Magazine.
Drame au Cap Gris-Nez a été publié en 2006 par les éditions Ravet-Anceau, suivi en 2008 par La Panthère de Sangatte. Tous deux ont pour décor la Côte d’Opale et mêlent intrigue policière et drame psychologique. Plus que l’enquête traditionnelle, ce sont les nœuds intimes des personnages qui conduisent le récit.
Son dernier livre, au-delà des eaux noires, met en scène une héroïne attachante et volontaire, évoluant dans les paysages somptueux de la baie de Canche.
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Fanny VANDERMEERSCH
Fanny Vandermeersch est née en 1985 dans le nord de la France. Elle enseigne le français dans un collège et ne se promène jamais sans un livre dans son sac.
Lectrice passionnée – elle anime le blog de chroniques littéraires Les billets de Fanny –, elle a décidé de passer de l’autre côté de la page en publiant Phobie, son premier roman.
Patrick DELAVAL
(PRÉSENT EN 2015 et 2016)
Né le 22 octobre 1954, Patrick Delaval est originaire de Noeux-Les-Mines. Muté au vapocraqueur de Mardyck, il s’établit dans la région à 24 ans. Passionné de bricolage, qui s’impose parfois, il n’en demeure pas moins fidèle à la correspondance. Une ambition née de la distance et de l’ennui, du pensionnat et de l’armée, de l’amour aussi.
En 2013, son rêve de devenir un jour auteur se réalise. Ses manuscrits seront publiés par les éditions Mélibée. La maison d’hôtes, une aventure sentimentale et dramatique sur l’île de beauté où tout peut arriver. En 2014, Jeanne et Violette, une rencontre inespérée entre Naples et Bogota.